Le Programme pour le renforcement de la résilience des petits producteurs (RESI-2P) ou « Kakoadb-Jànsùli » a ainsi organisé, du 22 au 26 avril 2025, une formation sur la méthodologie de création et de fonctionnement des clubs Dimitra. La formation a réuni des animateurs communaux, des superviseurs et des spécialistes du Programme RESI-2P.
Le RESI-2P privilégie la participation communautaire dans toutes ses interventions, afin d’engager pleinement la communauté pour un développement endogène, inclusif et durable. C’est dans cette dynamique qu’il a prévu la mise en place des clubs Dimitra dans sa zone d’intervention.
Les clubs Dimitra ont été initiés par la FAO au Burkina et dans plusieurs autres pays. Ces clubs, qui ont fait leur preuve, s’avèrent de puissants outils d’auto-prise en charge communautaire. La formation, assurée par Monsieur Ouédraogo Mathieu de la FAO, a abordé des points essentiels, notamment les caractéristiques d’un club Dimitra, les différentes phases de la conduite d’un club, la mise en place et le fonctionnement du club Dimitra. Elle s’est déroulée en phase théorique à Ouagadougou, et pratique sur le terrain avec la communauté du village de Tintilou.
Selon le formateur, les clubs d’écoute Dimitra de la FAO sont des groupes de femmes, d’hommes ou de jeunes – mixtes ou non – qui décident de s’auto-organiser pour agir ensemble sur leur propre environnement. Ils se réunissent régulièrement pour discuter des problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur vie quotidienne, pour prendre des décisions et passer à l’action afin de les résoudre.
Avec 72 clubs Dimitra prévus, dont 24 pour l’année 2025, le RESI-2P favorisera la résilience et l’autonomisation des communautés à la base, l’inclusion des femmes, des jeunes, des personnes en situation de handicap ainsi que des personnes déplacées internes dans les cercles de discussion et de prise de décisions importantes dans la résolution de leurs problèmes de développement. Ces clubs seront mis en place sous le leadership de structures partenaires, à savoir l’Association Citoyenne pour le Développement (ACD) dans la région du Nord et l’Association les Mains Unies du Sahel (AMUS) dans la région du Centre-Ouest.
